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Coaching

4 minutes

31 janvier 2018

Depuis le début des années 2000, le coaching s’est inscrit dans les pratiques des entreprises françaises et depuis 2010 cet engouement semble s’accélérer. L’offre, les professionnels et les pratiques sont nombreuses et très disparates … comment réussir à distinguer le coaching des autres formes d’accompagnement ?

Le coaching consiste à accompagner des personnes ou des groupes dans la définition et l’atteinte de leurs objectifs, au bénéfice de la réussite de leur évolution personnelle et professionnelle.

Le coach est un miroir qui permet à son client de visualiser ses propres représentations, de prendre conscience de ses points forts, de ses contradictions, de ses impasses dans sa perception de la réalité. Le but étant de faire évoluer durablement son comportement.

Mais le terme « coaching » est utilisé par plusieurs métiers  pour des raisons commerciales compte tenu de la notoriété de cette pratique.

Le coaching professionnel :

Le coach ressent ce que ressent son interlocuteur et voir ainsi la situation décrite avec ses yeux, avec ses grilles de lecture. Il ne s’agit pas de se mettre à la place du client mais bien d’entrer en empathie avec lui, d’être entièrement avec lui, sans jugement et sans a priori. L’objectif est d’engager un dialogue afin d’aider le client à trouver ses propres réponses !

La formation :

Le formateur transmet des savoirs et des connaissances.  Il propose aussi un espace d’apprentissage pour se les approprier en dehors de la situation réelle. Une formation individuelle reste de la formation même si le terme coaching est utilisé. 

Le conseil :

Le consultant ou l’expert, apporte des solutions et fait des recommandations pour traiter une problématique. Quand un cabinet de conseil intègre une approche plus personnalisée qu’il nomme coaching, cette activité n’est pas du coaching mais reste une forme personnalisée du conseil. 

La médiation :

La médiation est un processus amiable et volontaire de résolution des conflits. L’objectif est de proposer aux parties en conflit l’intervention d’un tiers indépendant et impartial formé à la médiation, qui les aide à parvenir à une solution négociée optimale et conforme à leurs intérêts respectifs, mettant fin au litige. 

La thérapie :

Le thérapeute accompagne son patient pour l’aider à comprendre les causes de ses difficultés, à éclairer son passé, à répondre à la question : pourquoi ?

Le mentorat :

Le mentorat est une relation interpersonnelle de soutien, une relation d’aide, d’échanges et d’apprentissage. Le mentor offre sa sagesse acquise et son expertise dans le but de favoriser le développement du mentoré, qui a des compétences ou des connaissances à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre.

Si le coach n’est ni un consultant, ni un formateur, ni un thérapeute, ni un mentor, ni un médiateur, qu’est-ce que le dirigeant va venir chercher dans un coaching ?

Voici quelques éléments de réponse :

  • Une écoute bienveillante, le non jugement et la confidentialité.

  • Un espace pour prendre le temps de poser / déposer ses angoisses.

  • Prendre du recul, de la hauteur sur sa situation.

  • Un espace de réflexion pour travailler des problématiques qui semblent complexes.

  • De nouveaux outils, de nouvelles clefs pour mieux se comprendre.

  • Retrouver la motivation, la confiance en soi grâce au regard bienveillant du coach.

  • Donner du sens à ses fonctions, à son entreprise.

  • Déterminer une vision précise des objectifs.

  • Trouver la capacité à changer durablement pour ancrer tous ces apprentissages.

  • Confronter ses idées, ses doutes, ses faiblesses afin de gagner en légitimité, en assertivité et en crédibilité.

Mais attention aux dérives,

Le manque de compétences du coach fait d’abord courir des risques à ses clients. Perte de temps et d’argent. Objectifs opérationnels non atteints avec parfois des conséquences concrètes importantes. Le mauvais coach risque aussi de maintenir le client dans l’illusion que le monde s’organise autour de lui si le travail de remise en cause est insuffisant.

Le manque de compétences du coach lui fait aussi prendre des risques personnels. Le bouche à oreille négatif fonctionne très vite entre clients ou collègues. Le coach peut difficilement se protéger derrière ses méthodes puisque c’est surtout la qualité de sa présence, sa pratique du métier et les résultats obtenus par ses clients qui font la différence.

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